Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

the-lucky-bird

Masquer Voir son profil
Photo de the-lucky-bird
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 84 sources
  • 143 fans
  • 18 honneurs
  • 198 kiffs
  • 772 commentaires

Création : 25/05/2013 à 23:39 Mise à jour : 10/01/2014 à 10:49

The lucky bird

Montréal.
19 ans.
Étudiante en littérature.

Ne vous excusez pas, j'accepte vos publicités.

AIDE : Je cherche des fictions avec Gaara ou Sasori comme personnage central, des suggestions ?
____________________________________________________________

Habillage : m-habillages

Bonjour à vous
___________________________________________________________________________


Je suis Lucky Bird. 

J'ai 19 ans.

Je suis étudiante en littérature/cinéma.

J'habite Montréal. 

Je suis blogueuse sur Skyrock depuis beaucoup trop longtemps.
 
Je trip Star Wars et Le Seigneur des Anneaux. 
 
Je suis une rêveuse introvertie. 


et vous, qui êtes-vous ? 















Blog coup de coeur : à venir !

 
____________________________________________________________________________________________________
 
  
Sommaire : 
 
Première fiction SasoSaku SasoDei 
+ 
Autofiction GaaHina 
Les-Fictions

One-Shot SasuSaku

Les-circonstances-d-un-kidnapping
 
One-shot GaaHina

Malediction
 
Blabla d'auteure 

Envie-d-en-savoir-un-peu-plus-sur-moi
 

____________________________________________________________

Fictions à lire :
 
originalpairingfiction
01tenten1
fic-temashika-x3
fanfics-vacances-naruto
trashxqueen
itsmydestinyx
musume-ya-danji
​ 22 | 97 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.38.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 10 décembre 2013 21:11

Modifié le mardi 10 décembre 2013 22:55

Les Fictions

 
Les Fictions

FICTION EN COURS 

Couple : Non choisi (Gaara x Hinata & ? )
Statut : aucun chapitre en ligne 
Résumé :
 
Mon premier et dernier petit copain est porté disparu. Après un mois de relation dans laquelle je tentais de toutes mes forces de l'aimer, il a disparu. Je m'étais retrouvé, par une malchance incroyable, dans un foyer à Montréal et c'est là que je l'avais rencontré.
 
On y envoyait des jeunes dont personne ne voulaient. Trop dangereux et instables pour vivre dans leur famille respective, mais pas assez pour être dans une prison. Nous n'étions pas des cas assez désespérés pour nous abandonner à notre propre sort, cet endroit nous offrait une dernière chance de rédemption, une chance de retourner dans la société. 

Ais-je réussi ce test ? Je ne sais pas. Mais pas lui. Il a disparu. Il n'avait pas d'histoire, pas de famille. Il était rien. Je me sens presque mal de lui accorder autant d'importance.
 
J'ai également réalisé, il y a quelques temps, que je n'étais jamais tombé amoureuse. Pas même de lui. Certes, j'ai essayé de l'aimer, mais non. Je n'ai pas d'amour, je suis une erreur.
 
 
Ceci est une autofiction. C'est-à-dire qu'il s'agit d'une autobiographie. Oui, il s'agit de ma vie. Le terme fiction est rajouté pour signifier que certains détails sont modifiés à l'évidence. Non pas par gêne, mais simplement par soucis que j'aimerais que ceci reste une fanfiction. J'ai beaucoup de difficulté à écrire ma propre vie et le fait de le faire à travers des personnages rend le processus plus simple pour moi. 
 
 
 
Les Fictions

Première fiction :   

Couple : SasoSaku / SasoDei 
Statut : 6 chapitre : terminée 
Chapitre-1-&-2
Chapitre-3-&-4
Chapitre-5-&-6

Résumé :

schizophrénie // σχίζειν (fragmentation) φρήν (esprit) 

Le bonheur selon Socrate serait le but ultime de tout être humain, une vertu à rechercher. 
Évidemment, comment savoir ce qu'est le bonheur lorsqu'on ne se connait pas soi-même ?
Il faut donc apprendre à se connaître avant de pouvoir prétendre être une personne juste, bonne, vertueuse donc. 
Il en va de même pour le plaisir. 
Si on ne sait pas ce qui est bien, comment peut-on savoir que ce qui nous fait plaisir l'est ?
Après tout, le Socrate de Platon disait que personne ne fait le mal volontairement. Tout le monde aspire à être heureux.
Ceux qui font le mal sont donc dans l'erreur.


Comment peut-on alors se considérer comme heureux ? Est-ce que nous nous connaissons suffisamment ou nous ne portons qu'un masque quotidien ?  Avons-nous fini par croire à nos mensonges ? 


Oh toi, mon cher ami. Tu vas me manquer Sasori. 
Fiction répertoriée ici :

Repertoire-fictionnaruto
le-journal-de-nagisa
register-of-yue
register-for-greedy
annuairecritiques-naruto
register-of-nezumi


Les Fictions
​ 46 | 512 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.38.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 26 mai 2013 02:12

Modifié le mardi 10 décembre 2013 22:54

Envie d'en savoir un peu plus sur moi ?

Envie d'en savoir un peu plus sur moi ?source image : heizt
 
 
 
Les Libster Award sont là pour faire découvrir les blogs que l'on aime et que l'on veut faire connaître. J'ai été une pauvre victime de x-manga-love-passion-x et de trashxqueen







____________________________________________________________________________________________________


Règles :
 
Écrire 11 faits sur son blog  
Répondre aux questions posées par la personne qui vous a nominée.
Créer 11 questions destinées aux personnes que l'on nomme.
Choisir 11 personnes en insérant un lien vers leur blog.
Les informer de votre choix sur leur page.
Ne pas nommer la personne qui vous a nominé.
____________________________________________________________________________________________________




11 faits sur mon blog :
 
1) Il me sert d'échappatoire et de moment de liberté de ma vie quotidienne.
2) J'ai déjà eu plusieurs blogs avant celui-ci depuis mes 13 ou 14 ans.
3) Il ne contiendra que des choses en lien avec le manga Naruto.
4) Parfois, lorsque je suis trop occupée, j'oublie que j'ai un blog.
5) Après ma fiction SasoDei, j'y mettrais une autre fiction, beaucoup plus personnelle.
6) Je devrais passer plus de temps sur mon blog.
7) J'ai rencontré des personnes géniales grâce à ce blog et à mes anciens 
8) Je me casse beaucoup trop la tête avec mes écrits et j'hésite toujours trop longtemps avant de publier. 
9) Je choisis méticuleusement les images que vous voyez. 
10) Je participe à plusieurs concours pour être férocement critiquer !
11) J'ai, avec celui-ci, écrit 11 faits sur mon blog.

___________________________________________________________________________________________________


 
Les questions :




 Aimes-tu les mangas ? Pourquoi ? 
Évidemment que j'aime les mangas, je ne serais pas sur Skyrock sinon ! Et pourquoi ? J'admire beaucoup le travail réalisé dans la publication d'un manga. Le dessin, l'histoire, les mots choisi, le remplissage. Je trouve cela jolie.
Qu'est-ce que tu aime chez eux ? 
Qui est eux ? « Eux » peut être plusieurs personnes. Si ici, le « eux » référait aux mangas, alors c'est la même question que la première :)
 
 Quel est ton manga papier préféré ? Pourquoi ?
 Naruto. Sinon, j'aime beaucoup BlackBird, The Labyrinth of Magic, Rabbit Doubt. J'ai échoué à en mettre seulement un /:
 
Quel est ton anime préféré ? Pourquoi 
Hormis Naruto disons, qui est mon manga il y aurait Red Data Girl et Zombie Loan.
 
Quel est ton personnage préféré ? pourquoi ? 
En voilà une question difficile. Gaara. C'est un personnage très inspirant qui s'est beaucoup développé personnellement. Il a vécu une histoire qui ressemble à la mienne et je me retrouve un peu en lui. En plus, il est beau <3

Tu aimes les cacahuètes ? 
 
J'adore :)
 
En parlant de cacahuètes, tu prononce ce mot : Cacahuètes ou cacahouètes ? 
 
Peanuts, je suis Québécoise ;) 
 
Si tu te transformerais en un objet, aliment, animal ou autre, lequel serais-tu ? 
 J'imagine que si je dois me changer en l'une de ces choses, je n'aurais pas à choisir puisque le sort décidera pour moi. Dans le cas échéant où je serais en mesure de choisir, si je me transformais en objet, ce serait un livre, en aliment, une pêche et en animal, un oiseau. 
 
Tu veux du pain ?
Oui, avec du végépâté et de la tartinade de tofu s'il te plait :) 
 
Aimes-tu la folie 
 
Ça dépend de quelle folie on parle ici. Si on parle d'une folie d'ordre mentale, je n'aimerais pas. Si c'est en parlant d'une action ou d'un événement isolé, j'imagine que oui. Encore une fois, parler d'une caractéristique chez une personne laisse beaucoup de place à confusion. Alors je dirais que je ne suis pas sûr si j'aime la folie.
 
Quel est ton degré de folie ?
Je suis une personne très sarcastique et impulsive, est-ce que ça compte dans la folie ça ? :)
PART 2
Quel est ton prénom?
Je me nomme Karina
Crois-tu qu'un jour les guerres s'arrêterons?
Non, les êtres humains sont incapables de refouler le sentiment de compétitivité en eux.  
Plutôt fraise,chocolat ou vanille?
Fraise, all the way !
Il y a de grandes chances que le chocolat disparaisse de la Terre en 2020. Comment réagis-tu à cette -effroyable- nouvelle?
Je vais être optimiste et dire que les humains, grâce à notre science et intelligence, allons trouver un moyen de préserver le chocolat. Don't worry !
Pourquoi écris-tu?
Pourquoi pas ? Écrire est ma passion depuis que je suis enfant. C'est un besoin. 
Quels sont tes mangas préférés?
Naruto ! Magi et euh voila :P
Ta musique du moment?
Ceci : 
http://www.youtube.com/watch?v=BnxNY7vetSo

Plutôt livres, Facebook, danse ou musique ?
Livres !

Quelle est ta principale qualité?
Je suis passionnée. Les jedis penseraient que ce n'est pas une qualité, mais un défaut de Sith, mais PEU IMPORTE. 
Comment te vois-tu dans dix ans?
Dans 10 ans, je serais cinéaste, j'aurais publié (enfin) ma saga et je serais amoureuse.
Dans quelle ville aimerais-tu habiter et dans quelle mode de vie?
En ce moment, je vis Montréal et je m'y plais de temps à autre, mais j'irais un jour vivre un temps en Europe.



 
 
 
 
 






Je nomme personne. Non pas parce que je trouve qu'aucun blog mérite de la reconnaissance, mais parce que j'ai la flemme et des biscuits à cuisiner :) 


Je trouve cela fort intéressant. Si vous avez des questions à me poser, n'hésitez pas ! 







Envie d'en savoir un peu plus sur moi ?
​ 17 | 17 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.38.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 06 décembre 2013 16:49

Modifié le vendredi 10 janvier 2014 10:40

Chapitre 1 & 2

Chapitre 1 & 2
 Bonheur 
 bɔ̃ (bon) ½ʁ (heur)



Il avait recommencé à fumer, signe d'une détresse personnelle. Appuyé contre le mur de brique de son école, il attendait une quelconque motivation pour y entrer et se présenter à son cours de 10h. Il se demandait encore quelle idée stupide lui était passée par la tête pour faire des études supérieures. Non pas qu'il n'aimait pas étudier, il adorait son programme. 
Il trouvait les gens stupides par contre. 
Il jeta le mégot de sa cigarette au sol, l'écrasa avec sa semelle et replaça rapidement ses cheveux rouges. Il entra dans l'école et monta à son cours de philosophie. 
[...]





«  Pour les Épicuriens, contrairement à ce que la croyance populaire le prétend, il n'y absolument rien à voir avec des plaisirs en abondance. Au contraire, l'école du Jardin nous enseignait que le bonheur était oui, le plaisir, mais plus précisément, l'absence de douleur. Il fallait donc éliminer toute forme de souffrance, mais également, s'assurer de ne pas vivre le manque. Par exemple, avoir faim est une souffrance du corps, il fa
ut donc l'éliminer en se nourrissant, mais éviter de se gaver au risque de vomir. Il faut donc vivre du strict nécessaire, des besoins primaires.  » 
 
Les étudiants n'écoutaient plus. Le pauvre professeur se tenait debout, comme un imbécile, devant une classe de paresseux. Jamais il ne réussirait à les intéresser à la philosophie. Réfléchir était bien trop compliqué pour eux. 
Après un silence de quelques secondes, l'un des élèves leva la main. C'était Hidan, un jeune homme de 23 ans qui repassait le cours de philosophie 1 pour la seconde fois. 
 
« Et le sexe ? Est-ce que c'est un besoin primaire pour Épicure ou il est mort vierge ? demanda-t-il, un peu à la blague. Les autres étudiants étouffèrent un petit rire. 
 
- L'école du Jardin recommandait d'éviter les relations sexuelles, de se marier ou d'avoir des enfants. Ils ne bannissaient évidemment pas ceux qui en désiraient, mais ce n'est pas nécessaire. »
 
Encore un moment de silence. Une autre main se leva. Il s'agissait d'Akasuna no Sasori, probablement l'étudiant le plus intéressé et brillant de la classe. Il avait 19 ans, toujours assis au fond de la classe et à chaque pause, se leva pour regarder par la fenêtre.
 
« Ça ne reviendrait pas un peu à de la survie ? 
 
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
 
- Ben, en fait, de vivre seulement par le strict minimum, c'est de la survie. C'est non seulement se nourrir que de la base alimentaire et de rien d'autre, mais il faut également prévoir quand on va avoir faim ou soif, ou qu'on va avoir sommeil. C'est un peu ... ridicule. »
 
[...]
 
Lorsque le cours se termina, Sasori fut l'un des dernier à quitter la salle. Il marcha lentement, la tête baissée. Il se dirigea automatiquement vers la cours intérieure où il se coucha sur un banc. Il remit entre ses dents une cigarette qu'il commença à fumer avec plaisir. Quelques minutes plus tard, un blond vint à sa rencontre. 
 
« Que faites-vous à dormir là ?
 
- Je meurs. 
 
- Ne mourrez pas, j'ai besoin de vous ! » 
 
Le blond tira les mains de Sasori pour le relever, mais il se laissa retomber sur le dos, entraînant son ami dans sa chute. Sasori le retint contre lui une seconde. Le blond se releva rapidement, gêné et s'assit ensuite sur le sol. Il replaça une mèche de ses longs cheveux dorés derrière son oreille et rougit. Sasori, son sensei, avait pour plaisir de l'agacer car il savait pertinemment que le jeune blondinet n'était pas hétérosexuel.
C'est à ce moment précis qu'il senti des regards peser sur sa nuque. Se sentant épié, il tourna la tête vers les fenêtres.
 
« On nous espionne, Sasori no danna. »
 
Celui-ci releva la tête. À la fenêtre, deux jeunes filles, une blonde et l'autre avec de longs cheveux roses, se tournèrent rapidement dès qu'il posa son regard sur elles. 
 
« Pff, peu importe, des petites ignares, ne nous en occupons plus Deidara. »
 
Il se recoucha en fermant les yeux. 
 
« Danna, vous êtes bien dur avec elles. Elles devaient bien vous trouver de leur goût, prenez le comme un compliment. » 
 
 Sasori serra les dents. Il espérait que Deidara n'allait pas poursuive sur un sujet plus stupide. Au nombre de fois qu'ils avaient discuter de l'amour ou de tout ce qui l'entoure. Parfois, son ami l'agaçait, radotait ou était juste bien naïf. Il avait tellement d'estime pour lui que ça en devenait gênant. Il jeta sa cigarette par terre en soupirant. 

« Vous savez Danna, peut-être que ça vous ferait du bien de v-

- Tais-toi. » 
 


 
____________________________________________________________________________________________________






Chapitre 1 & 2


Jalousie 
ʒa.lu.zi
(dérivé italien de Gelosia)

 

Qu'est-ce qu'Épicure faisait dans ses temps libres ? Probablement rien, se dit Sasori, il devait être trop occupé à prévoir quand il aurait soif. 

Couché sur un banc de métro, Sasori fixait le plafond du wagon par ennuie. Le chemin pour rentrer chez lui était beaucoup trop long à son goût. En fait, tout était trop long à son goût. La vie était simplement trop lente. 
Il se disait qu'il allait finir par se marier avec une femme ni trop belle, ni trop exceptionnelle, qu'il allait avoir un ou deux
enfants, question d'être dans les normes. Sa femme divorcerait un jour et il deviendrait alcoolique, voila ce qu'il allait lui arriver.

Sa vie était déjà toute écrite.

Il espérait au moins devenir sénile question d'oublier les regrets. 

 
***

 « Qu'est-ce que la beauté alors ? » demandait Deidara
 
Un débat interminable pour Sasori et Deidara. La philosophie de l'art était le sujet central de toutes leurs conversations.

« Ce n'est définitivement pas de faire exploser des choses. La beauté est ce qui perdure dans le temps, ce qui est éternel.
 
- Pas du tout. Tout se détruit, tout disparait,  donc rien n'existera pour toujours. À quoi bon alors d'essayer de faire durer quelque chose qui finira par s'éteindre ? C'est justement parce que tout est éphémère que c'est magnifique. Ce qui est encore plus beau, c'est lorsque ces choses explosent. En une fraction de seconde, elles disparaissent dans l'univers et redeviennent poussière.

- Ton explosion perdure également dans le temps.

-  Pas du tout !

- Si je te parle d'Hiroshima, Nagasaki, Tsar Bomba, ce sont tous des explosions, si puissantes qu'elles ont marqué la mémoire collective. Tu ne peux pas le nier.

- Et alors ?

- Elles sont donc éternelles.

- Tss.
»

L'orgueil de Deidara ne le laisserait jamais admettre que son ami avait raison. Enfin, raison, pas tout à fait. Le blond ne partageait pas la vision de l'art de Sasori, bien que, oui, peut-être, les explosions avaient une notion d'éternité. Un détail, rien de plus.  

Deidara prit place aux côtés du roux sur le banc. Ils étaient dans le café étudiant de leur école en attendant leur prochain cours.
 
Les deux garçons étaient en soit deux opposés. Peut-être est-ce la raison de pourquoi ils s'entendent si bien. Ils s'étaient rencontrés un an plus tôt, au début de l'année scolaire. Deidara était un nouvel élève et, cette journée-là, il avait décidé d'explorer le département des arts du Cégep. Il avait trouvé Sasori dans une pièce sombre en train de travailler sur une main en bois. Probablement une marionnette ou quelque chose dans le genre. 
 
« Tu construis une poupée ? » S'était alors moqué Deidara

Sasori s'était retourné et l'avait longuement fixé d'un air sévère et dédaigneux. Deidara l'avait trouvé un peu arrogant dans sa manière d'être. En le côtoyant à tous les jours dans le département, il avait fini par comprendre que pour Sasori, personne ne serait à la hauteur de ses attentes. Pire, l'humanité entière n'était que parasite à ses yeux. Égoïste, sauvage, bruyant, gourmand et individualiste, l'Homme n'était qu'un monstre. Le mensonge, l'avarice, les guerres, rien n'était enviable à l'humain. Sasori avait honte de faire partie de cette espèce. C'était d'ailleurs pour cela qu'il était passé maître dans l'art des marionnettes.Il préférait davantage la compagnie des pantins que celles des humains. Eux au moins ne passaient pas leurs journées devant le téléviseur à se ramollir le cerveau. 
Pour une raison obscure, Deidara avait réussi à gagner la confiance et le respect du marionnettiste. D'une certaine manière, Deidara l'admirait beaucoup. Sasori avait tout d'un vrai artiste. Il était solidaire, profond, passionné et talentueux. Même si sa vision de l'art ne concordait pas avec la sienne, Deidara l'enviait par moment. 
 
Le café étudiant avait pour avantage de comporter peu de tables, donc peu de personnes. Les employés écoutaient du jazz ou du indie comme musique d'ambiance et les clients apprenaient à se taire pour apprécier le moment. C'était agréable.
 
 « Sasori no danna ...
-  Mh ?
-  Oh ... rien. »

Sasori leva la tête, sourcils froncés. Il interrogea son ami du regard, question de lui soutirer des paroles. Deidara s'apprêtait à poursuivre, mais deux jeunes filles s'approchèrent d'eux. Une blonde aux jambes interminables et une plus petite au visage au front large et aux longs cheveux roses. Les mêmes qui les espionnaient quelques jours plus tôt.
Sasori détourna son attention de son camarade et le porta sur les deux inconnues. Les deux demoiselles se mirent à glousser et rougir. La première parlait rapidement, la deuxième bégayait beaucoup. Deidara attendait le moment où Sasori allait perdre patience et les renvoyer là d'où elles venaient.
 
« On peut vous aider ?  Tenta le blond.
-  O-on aimerait faire connaissance avec vous ! » déclara la petite aux cheveux colorés.

Elle était directe, il fallait lui donner. Sasori ne broncha pas une seconde. Il ne fit que répondre froidement :

« Et pourquoi ? »

Il prit les trois personnes autour de lui par surprise. C'était le genre de réponse que l'on ne s'attendait pas à recevoir. Deidara savait que c'était le moment d'intervenir. La plus petite se balançait d'un pied à l'autre, ne sachant pas trop quoi répondre. 
 
« Euh .. En fait ... 
 
- Ça ne doit pas être pour une raison importante alors. Je ne suis pas intéressé. »
 
Une réponse froide et sec, un véritable couteau dans le coeur des demoiselles. Deidara en resta bouche-bée. Alors que la blonde tourna les talons pour quitter le café, la deuxième jeune fille leva le menton bien haut et serra les poings ; 
 
« J'aimerais apprendre à vous connaître pour devenir votre apprentie ! » 
 
Sasori la considéra du regard. Il se permit un sourire en coin et même un rire. Il se cala dans son siège et glissa sa main dans ses cheveux rouges. La blonde écarquilla les yeux, également surprise de la rhétorique de son amie. 
 
« Ah oui ? Mon apprentie ? Hey bien, en voila une bonne ! Et comment connais-tu mon art ? 
 
- J-Je .. j'ai vu vos créations dans le département des arts et euhm ... enfin, j'aimerais ... 
 
- Je doute que tu ais le potentielle de devenir une artiste, mais d'accord. Si tu y tiens, ça me va. Retrouvons-nous la semaine prochaine même heure, même endroit. »
 
La demoiselle aux cheveux roses hocha la tête et quitta le café, fière de son exploit. Deidara pencha la tête vers Sasori, surpris. Ce dernier portait un sourire malin à ses lèvres. Un sourire qui lui allait si bien, mais qui était fort inquiétant. Le blond eut un pincement au coeur. Il ne s'attendait pas à ce qu'il accepte un rendez-vous avec elle (parce qu'il s'agissait d'un rendez-vous, on ne peut s'y méprendre) ! Elle ne désirait aucunement étudier l'art, elle voulait seulement le maître ! Il était évident que Sasori avait vu clair dans son jeu, alors pourquoi avoir accepter ? Ce n'était pas son genre. 
 
« Sasori no danna ...pourquoi ? Vous ne la connaissez même pas ...
 
- Pourquoi un ton si triste Deidara ? Serais-tu jaloux par hasard ? » 
 
Sasori prit le menton du blond entre ses doigts et approcha son visage du sien. Il plongea son regard dans celui de son ami. 
 
« B-bien sûr que non ! Je vous avais conseillé d-de .. enfin ... C'est juste que ...
 
- Ah, c'est bien de la jalousie ! Si adorable. » 
 
Il embrassa Deidara sur les lèvres, se leva ensuite brusquement toujours avec ce sourire malin et quitta à son tour le café.



__________________________________________________________________________________________________ 
 
Et voila que s'achève le deuxième chapitre. J'ai beaucoup travailler dessus, mais je trouve tout de même que j'aurais pu faire mieux. J'ai été prise par dessus la tête ce dernier mois avec mon déménagement. Je suis encore à m'installer bien comme il faut, mais en attendant, ça va. 

Qu'en pensez-vous ? La suite prendra définitivement moins de temps à paraître. J'ai pris du plaisir à écrire celui-là. Le prochain chapitre ne sera pas sur cet article.

Fun Fact : À la base, Sakura ne devenait pas l'apprentie de Sasori. Deidara manigançait un coup pour organiser un rendez-vous à 4, mais c'était beaucoup trop boiteux et j'avais envie de laisser ressortir un peu le côté sadique de Sasori. Je voulais aussi creuser un peu plus la relation entre les deux hommes.  
 

Vos commentaires et améliorations sont toujours la bienvenue !  
 
 
 
 
 








​ 38 | 31 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.38.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 26 mai 2013 14:47

Modifié le mercredi 17 juillet 2013 09:20

Chapitre 3 & 4

 
Chapitre 3 & 4
 
Conscientia 
con (avec) scientia (connaissance)
 
 
Sasori était debout dans le café étudiant, seul. Depuis un moment déjà, ses pensées embrouillées l'avaient conduit à des réflexions sur sa propre personne. Son questionnement principal portait sur son comportement dans la sphère sociale de sa vie. Était-il une bonne personne vis-à-vis son entourage ? 
 
Il avait embrassé Deidara. Paniqué, ce dernier l'avait giflé au plus fort de sa force. Il avait ensuite quitté le café, laissant Sasori seul avec lui-même.
Était-ce parce que Deidara était en colère ? Ou triste ? Nerveux ? Insulté ? 
 
Et pourquoi ? 
 

Ce n'était qu'un baiser. 
 
Il fallait avouer cependant que l'intention derrière ce geste était peu noble. Sasori avait un plaisir malsain à voir Deidara désemparé et faible. Il aimait se faire désirer et manipuler le jeune blond. Comment expliquer ce sadisme ? Après mûrs réflexions, il s'était dit que peut-être était-ce dû à un manque d'attention dans sa jeunesse. Ou quelque chose comme ça, il fallait encore étudier la question. 
 
En y repensant, « un manque d'attention dans sa jeunesse », c'est le genre de phrase passe-partout. On peut s'en servir, peu importe la situation et les gens vont simplement avoir pitié ou compatir pour vous. Ils vont vous trouver un côté triste et rebelle que vous n'aviez peut-être pas avant. N'importe qui peut dire cette phrase toute simple et personne n'oserait répondre, pas même les-dits parents.
 
Après tout ? Qui sommes-nous pour juger d'autres personnes ? 
 
Sasori rit doucement. Qui était-il pour juger Deidara ? Qui était-il pour se foutre constamment de sa gueule et jouer avec ses sentiments ? Qui était-il pour se juger lui-même ? 
 
Qu'est-ce qu'Épicure aurait fait dans cette situation ? 
 
Absolument rien, se dit Sasori. Épicure n'aurait même pas à vivre ce genre de situation puisque les relations humaines, ce n'était pas son fort.
 
De tout façon, Sasori préférait Socrate.
 
N'ayant guère trouvé d'autres réponses à ses pensés et point d'autres excuses à son sadisme, il se dit qu'il pourrait encore continuer un moment l'esprit en paix. 
 
 
 ***
 
 
Trois semaines s'étaient écoulées. Trois. Interminables. Semaines. Deidara hésitait à se rendre au café étudiant de son cégep. Il savait que c'était le point de rendez-vous de Sakura et Sasori. La curiosité le poussait à y entrer et les espionner. Bien qu'il ait passé ses dernières semaines à éviter le rouquin, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie à l'égard de Sakura. Elle n'avait qu'à apparaître dans le décor pour que Sasori lui accorde son temps. Deidara avait dû faire des pieds et des mains pour se faire seulement gagner son respect. Et encore. Sasori passait le plus clair de son temps à jouer avec ses sentiments. Certes, parfois ces espèces de jeux du chat et de la souris lui plaisait bien, jamais il n'arrivait à comprendre les intentions réels de Sasori. Est-ce qu'il les comprenait lui-même ? Probablement pas. Ce type était comme un animal, peu importe le sens que pouvait prendre ici le terme « animal ».
 
Qu'est-ce que Deidara pouvait bien lui trouver ? Sasori ne faisait qu'être dur et insensible à son égard. Pourtant, il attirait Deidara comme une mouche est attirée par la lumière. 
 
Deidara se surpris à  s'examiner dans le reflet que lui offrait une fenêtre non loin. Il n'était pas laid. Peut-être pas beau et sexy comme certain, mais son physique ne laissait pas à désirer. Il n'était pas stupide non plus. Un peu naïf, d'accord, mais loin d'être idiot. Il était artistique ! Il avait du talent et une passion ! Il était attachant et optimiste ! Impulsif et adorable. 
 
Pas comme Sasori. Froid, distant, réfléchi et négatif, ils étaient tous les deux de parfaits contraires. Peut-être était-ce la raison de pourquoi ils iraient si bien ensemble, fantasma Deidara.
 
Mais non. Il avait préféré une gamine insignifiante plutôt qu'à lui.
 
Qu'est-ce qu'elle avait de plus ? Des seins ? Même pas. Son physique n'avait rien à se faire envier, alors ce n'était pas cela. Elle avait un vagin par contre. Contrairement à Deidara.
 
Il soupira. C'était cela. Il n'avait pas la bonne anatomie. Il était un homme attiré par un autre homme. Son coeur se serra à cette pensée. Il croyait Sasori plus ouvert d'esprit, particulièrement avec ses petits jeux de flirt. Et si son seul but était de l'humilier ? De l'humilier sur son orientation sexuelle ? 
 
Deidara était confiant. Il n'avait pas honte de lui-même, mais son homosexualité était tout de même difficile à accepter. Le regard des autres, les jugements qui se font en silence, les grimaces de dégoûts. Être traité comme une erreur de la nature ou comme un malade mental par la société était déjà si lourd sur une conscience, il n'avait guère besoin que son meilleur ami le rabaisse au niveau d'une salope.
 
Le blond se trouvait donc là, non loin du café étudiant, dramatique et nerveux. Son corps frissonnait et tremblait à l'idée de voir Sasori à une table, flirtant avec une gamine qui devait ignorer l'existence de Frida Kahlo. 
 
Était-il fâché, triste ou jaloux ? 
 
Peut-être tout cela en même temps. 
 
Pour l'instant, il préféra s'éloigner du café.

Le mieux pour lui serait probablement d'oublier Sasori. S'il perdait ses sentiments à son égard, il cesserait de se torturer l'esprit. Il devait l'oublier.

Il devait oublier Akasuna no Sasori.

Deidara avait conscience que ce serait une tâche ardue et peut-être impossible, mais c'était nécessaire.

Sasori était comme un poison. Il vous tuait lentement dans d'atroces souffrances.





 ***
 
Assis en compagnie de Sakura au fond du café étudiant, Sasori était avachi sur sa chaise, désespéré par la situation. Le calepin à dessin du marionnettiste était ouvert devant la jeune fille. Depuis une heure, il tentait d'expliquer à Sakura la configuration d'un pantin à travers le croquis, mais en vain. Elle n'avait aucun talent en dessin, c'était sans espoirs. Si au moins, elle arrivait à comprendre la manière dont les articulations du pantin pouvaient se mouvoir ... Peut-être était-elle simplement incapable de visualiser les engrenages, même dessinés ? Après trois semaines de cours en tête-à-tête, elle avait à peine assimiler la conception du torse d'une marionnette.
 
Il soupira. En réponse, Sakura ne fit que sourire et dessiner sur une feuille vierge un pantin. Sasori le considéra une seconde avant de soupirer une nouvelle fois.
 
« Il n'est pas bien ?
 
- Il est horrible. On dirait celui dans Saw. Et tu n'as que dessiner un pantin, tu n'as pas fait de croquis concrets qui pourraient t'aider à le construire ultérieurement.»
 
Sakura baissa la tête. Sasori était dur. Avec lui, il fallait la perfection et rien d'autres. Minutieux, il prêtait attention à des détails que personne d'autre aurait remarqué. D'un côté, ça le rendait totalement craquant, de l'autre, complètement pénible.
 
La demoiselle se cala dans son siège. Elle regarda autour d'elle et vit la foule habituel du café étudiant. Des jeunes généralement plus « hippie » à son avis. Le café était réputé pour son engagement écologique et équitable. Les produits étaient souvent locaux et rien ne provenait de multinationales. Du jazz ou du indie rock étaient la musique d'ambiance et la décoration vintage rendaient le tout bien agréable. Il y avait seulement que quelques tables et beaucoup de coussins sur le sol.
 
Bien que l'endroit soit jolie, Sakura n'y avait jamais mis les pieds. Elle trouvait les personnes arrogantes à parler de politique et d'enjeux internationales comme si ça les concernaient. Après tout, si ça se passe dans un autre pays, pourquoi s'en soucier ? C'était loin d'être son genre. Elle y était venue simplement parce que le garçon de ses rêves s'y trouvait.
 
« On pourrait arrêter et poursuivre une autre fois ? Et si nous allions prendre un verre sur une terrasse ? 
 
- D'accord.
 
- Vraiment ? » 
 
Sakura sauta presque de son siège. Enfin, tout se déroulait parfaitement !

« Oui, nous pourrions arrêter maintenant et reprendre à un moment plus approprié. Tu sembles être loin de maîtriser toutes les subtilités du corps humain. »
 
Une balle en plein coeur.
 
« O-Oh .. oui je vais continuer à me pratiquer !
 
- J'espère. »
 
Sasori se leva, pris son sac sur son épaule et quitta le café. Il se dirigea à l'extérieur du bâtiment et s'alluma une cigarette. Sakura était loin d'être aussi intéressante qu'il l'aurait imaginé. Il était en train de perdre son temps. Si au moins elle connaissait des sujets de discutions intéressantes, mais elle ne peut que radoter sur elle-même ou sur à quel point il était lui-même incroyable. Il le savait déjà ça, il n'avait pas besoin d'une fille pour lui rappeler. Si elle avait du caractère, elle pourrait se fâcher contre lui, il aimerait ça. 
 
« Sasori no danna ! »
 
Il se retourna. Encore elle. Et elle osait l'appeler de cette manière ? Seul Deidara avait le droit de le nommer ainsi. Sakura s'approcha de lui d'un pas contrôlé, quelque part entre la colère et la détermination. Elle était si près de son but, hors de question de le laisser s'échapper aussi facilement ! Elle n'avait pas perdu les trois dernières semaines de sa vie à dessiner des engrenages et des têtes de pantins pour rien !
 
« Ne m'appelle pas comme ça. Que veux-tu ?
 
- Je veux que nous allions prendre un verre ensemble ! 
 
- Pas intéressé. 
 
- Si vous l'êtes ! » 
 
Elle avait du culot en plus. Il fronça les sourcils et tira longuement sur sa cigarette. 
 
« Si vous m'avez accepté comme votre apprentie, c'est que vous êtes intéressé par moi, ne dîtes pas le contraire ! »
 
Tout ça commençait à devenir intéressant. Le garçon leva les yeux vers le ciel et sourit. La question était cependant très intéressante. Il fallait s'y pencher. Pourquoi avoir laissé Sakura devenir son apprentie ? 
 
Oh.
 
Voila, la réponse était juste là devant lui. 
 
Sasori rebaissa la tête et tira Sakura par la taille contre lui. 
 
« J'avais envie de m'amuser un peu, pour être honnête. Tu ne m'en veux pas ? » 
 
Sakura se cala contre le corps de l'adolescent. Elle glissa ses mains à son cou et sourit à son tour. 
 
« Bien sûr que non ! »
 
Sasori l'embrassa sans attendre. Sakura failli perdre l'équilibre, mais ils se tenaient tous les deux l'un contre l'autre, partageant un langoureux baiser. 
 
Et du haut d'une fenêtre de l'établissement, Deidara, témoin de la scène. Le rouquin avait croisé son regard avant d'attraper la fille et de partager microbes et salive avec elle. 
 
Quel enfoiré. 
 
 
____________________________________________________________________________________________________
 
Le chapitre 3 est enfin écrit. 
 
Je voulais le faire plus long, mais ces temps-ci, je suis beaucoup trop occupé. J'aurais voulu vous écrire un chapitre avec plus d'actions, beaucoup plus long aussi, mais je ne voulais pas vous faire attendre encore plus.  
 
J'ai eu du mal à trouver l'inspiration. Les idées se bousculaient dans ma tête et je n'arrivais pas à les prendre et à les ordonner. J'ai réussi. J'aurais pu faire mieux à mon avis. 
 
Est-ce qu'il vous plait ?
 
 
 
 
Chapitre 3 & 4
 
 
 
 
Homme si aimable/cultivé 
homo facillimus/doctissimus atque humanissimus
 

 
 
 
Qu'est-ce qui qualifie un être humain comme un étant un être humain ? Est-ce son physique ? Tous les physiques des êtres humains sont différents ; si l'on décide qu'un humain est bipède, un amputé est-il humain ? Ce raisonnement est un peu stupide. Le qualificatif du physique est donc à abolir. 
 
La question peut être prise sous un angle différent. Qu'est-ce qui différencie un Homme d'un animal ? Facile : son intelligence. Encore là, c'est un peu abstrait. Les personnes souffrant de déficiences intellectuelles sont aussi humaines. 
 
Alors, il doit bien avoir quelque chose que tous les êtres humains partagent ?
 
La raison ? Les bêtes n'ont possède guère, du moins, pas à notre niveau, ils sont incapables de raisonnement et de logique. 
 
D'accord, alors la raison. 
 
La conscience ? Savoir que ce corps est le mien, que cet environnement est mon habitat, que cette personne est mon ami. 
 
D'accord, la conscience. 
 
L'amour ? 
 
Non. 
 
Un enfant n'a pas de conscience, ni de raison, il le développe en grandissant. Est-ce que cela signifie qu'un bambin n'est pas humain ?
 

Sasori était dans son atelier, dans le cégep, et regardait l'un de ses pantins. Il examinait sous tous les angles son oeuvre d'art, se demandant pourquoi sa marionnette ne pourrait pas être qualifié d'humaine. Il lui manquait la vie, d'accord, mais c'était si injuste à son avis. 
 
Son pantin était beaucoup plus humain que certaines personnes dans le monde. Il ne causait du mal à personne. 
 
Sasori croyait que la seule et unique raison qu'un humain pouvait se dire humain était de ne pas causer de mal à un autre. 
 
Il n'était donc lui-même pas humain. 
 
 
 ***
 
L'eau brûlante coulait sur le corps maigre de Deidara. Il était assis, recoquillé sur lui-même, dans sa baignoire, les bras autour des genoux. À ses pieds, un couteau de boucher sanglant attirait le regard du blond. L'objet hypnotisait, criait d'être pris et de couper de la chair fraîche. Les poignets meurtris, Deidara pleurait en silence. Il était honteux. Honteux de s'être éprit d'un amour inconditionnel pour un monstre ; honteux d'avoir jouit d'un espoir pour une relation avec ce même monstre et honteux de s'être blessé pour le monstre.  
 
Il se remémorait en boucle les moments agréables passés en compagnie de Sasori. Il se questionnait à savoir qu'est-ce qui l'empêchait d'oublier le rouquin ? Il était imprévisible et c'est une chose que Deidara adorait particulièrement. 
 
Le sang coulait encore. 
 
Que dirait Sasori s'il voyait ce sang ? Il rirait. 
 
Il était probablement dans les bras d'une connasse en ce moment. Déjà 3 semaines qu'il les voyait se coller et s'embrasser comme de vrais tourtereaux, à lui dire de beaux grands mots, comme les filles aiment entendre. 
 
Tu es la première que j'aime.


Tu es la plus belle, la plus intelligente, je peux enfin parler à quelqu'un.


Tu m'aides à m'accepter, à vivre. 


Je t'aime.
 
Salope. 
 
Le sang coulait toujours.
 
Pourquoi Sasori tourmentait tant Deidara ? Une voix, au loin, dans le coeur du jeune homme, lui murmurait que c'était un test. Sasori voulait voir jusqu'où Deidara pouvait aller pour lui, s'assurer de son amour. C'est parce qu'il t'aime. 
 
Aussitôt, une douleur vive lui lacéra la poitrine. Il perdait son souffle, respirer devenait difficile. 
 
Il l'aimait tant ? Ou était-ce la souffrance de perdre ses espoirs ? À moins que ce soit l'humiliation, la perte d'un ami, le fait de se retrouver encore seul. 
 
Ou tout cela en même temps ?
 
Le couteau retrouva sa place tant désiré aux bras de l'éphèbe, déchirant encore une fois la peau, déjà découpée. 
 
Que dirait Sasori ? Peut-être ne rirait-il pas, peut-être qu'il s'en foutrait, tout simplement. Il se dirait : « Regardez ce lâche, incapable de m'oublier ! » 
 
Deidara avait passé assez de temps avec Sasori pour connaître assez bien l'anatomie humaine et savoir que pour se tuer, c'est verticalement qu'il faut trancher. 
 
 
***
 
« Sasori, mon chou »
 
Une expression qu'il détestait tant. Il n'était pas chou. Il était un homme. Un homme ? Ou un animal ? Il méditait encore sur la question. L'Homme était bestial, un mammifère à craindre, c'était un fait. Enfin. Il réfléchissait encore à tout cela. 
 
Il était clair par contre qu'il n'était pas un chou. 
Le jeune homme se trouvait dans son atelier, dans le cégep, et s'appliquait longuement à perfectionner ses pantins. Il releva la tête lentement, retenant un soupire et fixait du coin de l'oeil Sakura. Elle s'approcha et s'assit sur ses cuisses. Sasori avait toujours associé à son atelier un endroit de rédemption et de repos, mais Sakura n'avait toujours pas compris cela. 
 
 Elle était si immature. 
 
« Sasori ...  » 
 
Elle commença à embrasser son cou, espérant lui soutirer une faveur sexuelle, mais Sasori était stoïque. Il se devait d'être froid et distant avec elle, lui montrer une barrière, une limite à ne pas dépasser. Oh, elle l'avait dépassé depuis longtemps, mais maintenant, c'en était trop. Il devait lui dire. Il la repoussa doucement avec son pinceau et chuchota : 
 
« Tu es redondante et accaparante. »
 
Ces paroles ont eu l'effet d'une douche froide sur la jeune fille. Elle se redressa, les mains sur le torse du garçon. Sa présence commençait à devenir embarrassante. Il fit cet air dédaigneux que tout le monde haïssait. Cet air qui prétendait à une supériorité intellectuel, qui rabaissait l'autre à un vulgaire chien et qui tordait le coeur des personnes qui le voyait. Aussitôt, on se sentait minable et ridicule. Particulièrement quand cette expression est accompagnée d'insulte.
 
C'est ce Sakura ressentit.
 
Sa lèvre inférieur tremblait. Elle n'arrivait pas à suivre Sasori. Un jour, il la désirait, le suivant, il la plaquait là. Qu'est-ce qu'il voulait à la fin ? 
 
« Sasori ... j-je ne comprends pas 
 
- Tu peux bien, tu es atrocement stupide. »
 
Il la repoussa complétement, Sakura perdit l'équilibre et tomba sur le sol glacé. Sasori se leva, les bras croisés, il était hautin. Il dégageait une confiance frappante. 
 
« J'en ai assez de toi, tu es ennuyeuse. Tu m'auras servie plus longtemps que ce j'aurais cru. Sors de mon atelier maintenant. »
 
Sakura était figée. Elle cligna les yeux, cherchant une explication logique derrière le comportement du garçon, n'en trouvant aucune. 
 
« Tu m'as entendu ? »
 
Aucune réponse. Sasori se pencha à son niveau et la prit par le col. Il la releva et la poussa vers la porte. Le visage de la jeune fille se brisa ; elle tourna les talons et s'enfuie pour cacher sa honte. Sasori ne pu s'empêcher un sourire de soulagement en la voyant partir. Elle était loin d'être comme Deidara qui lui connaissait naturellement les distances à prendre avec lui. 
 
Au moins, Deidara était intelligent, on pouvait tenir une conversation avec lui. 
 
 
Il se rassit sur son tabouret, le pantin en construction face à lui. Une ficelle était accrochée à l'une des mains de la marionnette ; Sasori l'attrapa et bougea tranquillement le bras de sa création. Celle-ci se mouvait de manière saccader, loin de satisfaire les désires de son maître. Il devait trouver un moyen de rendre ses oeuvres encore plus humanoïdes. Il lui fallait quelqu'un pour lui tenir compagnie.
 
Il replongea encore une fois dans ses pensés, cherchant encore à définir l'humain. 
 
Il lâcha la ficelle qui le reliait à son pantin et se munit d'un kit de peinture. Il finalisa son oeuvre avec quelque chose de peinture. 
 
Admettons que ce pantin serait vivant ; que lui faudrait-il pour être considérer comme un humain ? 
 
La conscience et la raison, Sasori y avait déjà réfléchi. 
 
Bien. 
 
Il ferma les yeux. À quoi bon après tout ? Pourquoi se concentrait-il autant sur l'existence ou non d'une simple marionnette alors qu'il pourrait se concentrer avec de véritables êtres ? 
 
Parce que la vie ici est horrible. 
 
Son pantin, au moins, serait empathique et intelligent. Il saurait quoi faire sans toujours avoir à se poser des questions stupides. 
 
Il aurait un but.
 
Voila ce qui rend un humain ... humain. Le but, sa raison d'être. L'Homme, à la différence des animaux, peut faire des choix pour arriver à un but précis. Il a un libre-arbitre. 
 
Pourquoi exister ? 
 
Sasori déposa son pinceau. Pourquoi existait-il ? Quel était son but dans la vie ? Il ne faisait que le mal autour de lui sans se soucier de ce que d'autres peuvent vivre. 
 
Il déduisit qu'il ne se connaissait pas assez pour savoir ce qu'était son but dans la vie. Le bonheur ? Évidemment. Comment ? Il ne le savait pas. 
 
Il ne savait pas comment être heureux et, en désirant cet idéal, causait du tort autour de lui car il ne savait pas comment y arriver. 
 
Sasori esquissa un large sourire. 
 
Socrate avait donc raison.
 
 
***
 
En rentrant chez lui, Sasori était encore une fois perdu dans ses pensés, dans sa quête de bonheur. Il avait au moins dénoué une partie du problème, il admettait blesser beaucoup de personnes autour de lui, mais rien de plus précis. Il aimait ça quand même, il devait l'avouer.
 
La nuit était tombée ; il quittait le cégep toujours très tard le soir. Sans iPod, il écoutait la musique de la ville lui chanter les louanges d'une vie urbaine. La diversité de Montréal lui plaisait énormément. Il y avait toujours quelque chose qui se passait ici. Quand ce n'était pas une manifestation simple, c'était un mouvement social de 6 mois. Sinon, on avait le droit à plusieurs performances artistiques dans les rues. Les citoyens étaient coincés dans un espèce de trou entre deux états mentales. Soit ils étaient stressés et désagréables, soit ils étaient ouverts et sociales. Ils étaient donc socialement stressés. 
 
Sasori déambulait dans les rues tranquillement quand son téléphone se mit à vibrer dans sa poche ; il recevait un appel. En décrochant, il ne reconnut pas la voix féminine qui lui criait quelque chose, mais le numéro lui était familier : C'était celui de Deidara. La femme semblait en panique, sa voix tremblait. Il devait se passer quelque chose de grave.
 
« Qui êtes-vous ? cria la femme.
 
- Akasuna no Sasori. 
 
- Êtes-vous un ami à Deidara ? Votre numéro était libellé important dans ses contacts !
 
- Pourquoi ?
 
- Il est à l'hôpital, il a essayé de s'enlever la vie !
 
- .. quoi ? »
 
Il échappa le téléphone. Sa tête tournait et son coeur se compressa dans sa poitrine. Il eut un moment de panique. Que devait-il faire ? Devait-il aller à l'hôpital ? Rentrer chez lui ? Pourquoi l'avoir contacter ? Deidara devait haïr Sasori.  Il devait le haïr pour tout ce qu'il lui avait fait souffrir. Pour le jeu qu'il lui avait fait jouer, en étant parfaitement conscient de ce que ressentait Deidara à son égard. Du moins, il s'en doutait. Sasori adorait particulièrement recevoir de l'attention et la jalousie du blond lui était exquise.  

Auparavant, la haine qu'éprouvait Deidara pour Sasori lui plaisait beaucoup, maintenant, il en avait honte. 
 
 
 
 
____________________________________________________________________________________________________
 
 
 
Enfin, le retour de ma fiction. J'étais si contente de reprendre l'écriture, j'espère que vous appréciez autant que moi. Dans ce chapitre, je voulais un peu plus me concentrez sur ce que vivait les deux protagonistes de l'histoire. Le plot twist était dans ce chapitre si vous ne l'avez pas remarqué. Il peut se voir de plusieurs manières, à vous de choisir votre préférée. 
 
Avez-vous des commentaires ? Des améliorations ? Des critiques ? Je suis très ouverte à ce que vous avez à me dire, ça me fait si plaisir de voir que vous lisez ma fiction. 
 
Comme il s'agissait d'un retour, je me suis dit que je pourrais placer Socrate, histoire de faire un parallèle avec le début.La fin approche (ou peut-être pas, dépendamment de mon humeur).
J'ai déjà une nouvelle idée de fiction qui me trotte dans la tête, j'ai hâte de la coucher sur papier. 
Fun fact : À la base, je voulais que ce soit Sasori qui tombe dans la dépression et non Deidara. Je trouvais que m'acharner sur Deidara était plus amusant. 
 

 
​ 23 | 15 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.192.38.49) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 22 juin 2013 11:44

Modifié le dimanche 08 décembre 2013 13:09

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by the-lucky-bird

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog !

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Emplois
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • Canada (français)
    • Site mobile